Joli joli – Avant-Première !
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Le Panache
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La Plus Précieuse Des Marchandises
Une part manquante
En fanfare
Rallye village 15
Rallye village 14
Ce lac de barrage (digue de terre haute de 22 mètres et longue de 850 mètres) est bordé sur sa rive droite par un important massif forestier de plus de 200 ha de forêt de chênes, dont une quarantaine mitoyens du lac sont inclus dans la zone réserve par l’arrêté de biotope.
Puydarrieux est un lac d’irrigation de 220 hectares qui a été créé en 1987 par la Compagnie d’Aménagement des Coteaux de Gascogne.
Situé sur un couloir migratoire transpyrénéen, le lac s’est révélé très rapidement d’un intérêt majeur pour l’avifaune soit en étape migratoire avant de franchir les Pyrénées, soit comme site d’hivernage. Le lac accueille près de 200 espèces d’oiseaux dont les grues cendrées, avec des effectifs d’environ 2000 à 3000 chaque année.
Afin d’assurer la tranquillité de la faune, une zone de quiétude a été définie par arrêté préfectoral et matérialisée par des panneaux interdisant son accès. Dans celle-ci, la pratique de la randonnée est strictement interdite. Cette zone est surveillée par deux agents du Département.
Un sentier spécialement aménagé permet de découvrir le site à votre rythme. Il a été étudié pour limiter le dérangement et permettre ainsi de concilier les activités de loisirs et la préservation de la faune.
Réserve ornithologique de Puydarrieux Chemin de Campuzan 65220 Puydarrieux. Information 07 89 83 61 07.
Rallye village 13
L’Église Saint-Jean-Baptiste reconnue comme gothique tardif du XVe siècle inscrit aux monuments historiques le 6 mars 1989.
Porte fortifiée. Ancien petit corps de logis qui était destiné à l’usage des gardiens de la ville, inscrit aux monuments historiques le 23 juin 1933.
Chapelle des Pénitents :
Son histoire est intimement liée à celle de Garaison. Sa construction remonte au début du XVIIème siècle, période qui vit s’installer la renommée de Garaison, à la suite des apparitions. En effet, bien que datant de 1515, les apparitions ne drainèrent les pèlerins vers le sanctuaire que 90 ans plus tard, sous l’impulsion de Pierre Geoffroy en 1605. Au nombre de ces pèlerins figuraient les pénitents blancs, exclusivement des laïcs repentants désireux de se réconcilier avec Dieu. Venant principalement de Toulouse, ils faisaient une halte dans cette chapelle sur le chemin de Garaison.
On trouve ici l’origine de son nom « chapelle des Pénitents ».
Chapelle Notre-Dame-de-Garaison est inscrite aux monuments historiques depuis le 8 février 1924.
Manoir de Garaison un ancien abri de pèlerins, est inscrit aux monuments historiques depuis le 12 juillet 1973.
Rallye village 12
Une jeune fille de la commune, nommée Anglèze de Sagasan, avait affirmé avoir entendu la Vierge lui demander de construire une chapelle près de la source. Cela se passait en 1515. La chapelle a bien été construite et le sanctuaire qui tient son nom de «Guérison» a été un lieu de dévotion, de pèlerinage et de tourisme religieux aux siècles suivants. C’est aujourd’hui une école, un collège et un lycée.
Histoire :
En 1515 : La Vierge Marie apparaît trois fois à la jeune bergère Anglèze de Sagazan. Le message est clair : « Ici, je répandrai mes dons », «Je veux que l’on construise une chapelle », « N’oubliez pas de remercier Dieu de ses bienfaits ».
En 1540 : Une chapelle a été construite à l’endroit précis de l’Apparition.
De 1600 à la Révolution Française : Sous l’impulsion de l’Évêque du lieu et des Missionnaires de l’Immaculée Conception, Garaison est un important centre de pèlerinage.
Après la Révolution : L’enseignement et l’éducation des enfants deviennent une priorité. Dès 1841 une école commence à fonctionner. Le Père Peydessus prend la direction de la Communauté et du collège. Son action sera originale pour l’époque : il crée des conseils de professeurs, des assemblées de communautés et des rencontres avec les élèves.
En 1903, le collège est fermé : Les religieux doivent partir… Pendant la Première Guerre mondiale, …….. sert de camp d’internement.
En 1923 : En 1923, les anciens élèves rachètent les bâtiments : les religieux peuvent revenir et le collège renaître.
En 2000 : un incendie ravage l’établissement scolaire. Les membres de la Congrégation, fidèles à leur mission, décident de restaurer entièrement les locaux.
Aujourd’hui : Dans un cadre modernisé et confortable, l’Institution compte 700 élèves de la Maternelle à la classe de Terminale.
Rallye village 11
Paisible village dans les coteaux verdoyants du Magnoac. Une motte féodale est présente sur la commune.
Quelques personnes parlent encore des ruines, derniers vestiges d’une superbe tour faisant partie d’un château rebâtit par Paul de Labarthe, seigneur du lieu. Ces vielles murailles d’une hauteur prodigieuse se dressaient, encore à la fin du XIXe siècle, imposantes et majestueuses, suscitant admiration et curiosité. Après avoir résisté pendant 400 ans aux effets du temps, ces vieilles murailles s’écroulèrent vers 1888 et il ne reste aujourd’hui que quelques vestiges souterrains situés près de la Maison du Patrimoine.
Cette tour faisait partie d’un château dont la reconstruction avait été commencée par Paul de Labarthe à son retour des guerres d’Italie. Ce château ne fut jamais terminé.
Très beau panorama depuis le parvis de l’église et la sculpture du blason réalisé par Christine Close. Elle placée entre l’église et la maison du patrimoine.
L’église Saint-Barthélémy, gothique du XVIe, présente à l’intérieur un retable classé du XVIIe. Chevet plat, nef de 3 travées, clefs de voûte armoriées, portail au riche décor sculpté, bénitier Renaissance.
La chapelle St-Roch. Juste avant le village.
Ce village signifie limite, frontière (du Magnoac face au Comminges). Ce village n’a jamais eu d’eaux curatives ici, mais une erreur d’écriture orthographique en 1919.
Rallye village 10
Le Magnoac (ancien domaine antique de Magnus) composait autrefois avec les Nestes, la Barousse et l’Aure le pays des Quatre-Vallées.
Sa capitale (de castellum novum : château neuf) s’est installée à son point culminant (385m.) avec un château édifié au XIIIe siècle par Sanche II. Ses maisons à colombages forment un ensemble pittoresque autour de la vaste place de l’Estelette, avec fontaine, monument aux morts et imposante halle.
Le bâtiment de l’ancienne école Sévigné est remarquable.
L’église collégiale de l’Assomption a été édifiée vers 1550 au cœur du bourg castral primitif. Sa tour-clocher comprend elle-aussi des colombages, ce qui est rare pour les églises de la région. La présence de meurtrières et de trous d’arquebuse lui donnait une fonction défensive. A l’intérieur, parmi les nombreux trésors, citons une borne milliaire antique transformée en bénitier et l’ancien orgue de Saint-Sever-de-Rustan, arrivé ici après une histoire mouvementée.
………-……. est réputé pour ses élevages de palmipèdes et ses produits du terroir. La culture principale est le maïs. Pour son irrigation, la Compagnie des Coteaux de Gascogne a réalisé en 2007 un vaste plan d’eau de 75 ha à l’ouest de la commune. Alimenté par la Gèze et bien intégré dans le paysage, il est apprécié et fréquenté par les promeneurs.
Un émouvant mémorial et un musée-café rendent hommage à une armée clandestine de la Résistance française qui harcela l’occupant nazi dans le grand sud-ouest, multipliant les actions spectaculaires et étant le premier régiment français à libérer Berlin : Le Corps franc Pommiès.
Le Corps Franc Pommiès, est une armée, clandestine à l’origine, révélée ensuite au grand jour, qui s’est illustrée durant la deuxième guerre mondiale. Elle était essentiellement composée de volontaires.
Le CFP est né à la suite de la dissolution, en 1942, de l’armée autorisée, en zone libre, par l’armistice du 22 juin 1940. Les cadres de cette armée se dispersèrent en emportant des armes et du matériel. Ils étaient principalement originaires des garnisons de Tarbes, Pau et Auch. Commença alors une période d’existence secrète, assortie de toutes les opérations traditionnelles de résistance.
e capitaine André Pommiès en prit le commandement sous le pseudonyme «Le Bordelais». De nombreux civils, notamment des jeunes, réfractaires au STO, le rejoignirent dans le maquis. Le CFP comptait huit mille hommes, tous volontaires, dont six mille étaient armés, les autres se consacrant à des opérations logistiques tout aussi nécessaires.
Le 10 février 1945, le CFP devint le 49èRI. ll avait défilé ouvertement à Toulouse le 3 septembre 1944. Il prit une part essentielle dans la libération du Sud-Ouest. ll fut divisé en deux groupes. L’un prit la direction de la Pointe de Grave pour y combattre. L’autre, par le centre et l’est, alla jusqu’à Stuttgart. Il avait franchit le Rhin à Spire. Ses hauts faits de gloire, parmi tant d’autres, sont la victoire d’Autun (Saône et Loire), la libération de l’Alsace et la prise de Stuttgart. Du maquis à la victoire finale, cette héroïque aventure coûta la vie à cinq cent soixante-quatorze combattants du CFP-49èRI, leurs noms sont gravés dans la pierre du Mémorial National de Castelnau-Magnoac.
Ce régiment connut les honneurs de trois défilés prestigieux. Devant le général de Gaulle. le 8 mai 194, à Stuttgart; dans les rangs de la Première Armée Française, avec les chars du général Leclerc, à Paris, le 18 juin 1945; en compagnie des Alliés·, lors du défilé de la victoire, porte de Brandebourg, à Berlin, le 7 septembre 1945. Enfin témoignage supplémentaire d’estime et de reconnaissance, le CFP-49è RI fut le premier régiment français à tenir garnison dans Berlin occupée.
Rallye village 9
……….. signifie « le sommet des ruisseaux », situé sur la crête séparant Baïse-Darrer et Baïsole, porta au 13° siècle, un château de pierre appartenant au Comte d’Astarac.
C’est un village à l’habitat dispersé au milieux de coteaux verdoyants et boisés. Parmi les curiosités, signalons les grottes de Tute des Escluats qui évoquent le souvenir de familles de pestiférés qui, ayant survécu à la maladie, furent obligées d’habiter dans ces cavernes jusqu’à la révolution.
Mais le centre d’intérêt de la commune est sans conteste le lac, retenue d’eau créée en 1987 par la CACG (Compagnie d’Aménagement des Coteaux de Gascogne) et inaugurée par Dominique Baudis. Classé Natura 2000, le lac de ……….. est situé sur la Baïsole. Il est devenu une étape incontournable des amateurs de nature, d’oiseaux et de photos. Réserve naturelle, il est l’un des sites les plus importants pour la migration et l’hivernage des oiseaux d’eau en Midi-Pyrénées. S’il fait l’unanimité aujourd’hui, il y eut une grosse opposition à l’époque de sa création de la part des écologistes et des agriculteurs expropriés (220 hectares environ).
Sobriquet des habitants : « La fierralha » : les gens fiers.
Rallye village 8
Sur le plan historique et culturel, ce village fait partie de l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne créé au IXème siècle puis rattaché au domaine royal en 1302, inclus ensuite au comté de Foix en 1425 puis une nouvelle fois rattaché au royaume de France en 1607.
Sobriquet des habitants : « Los camas-negres » : les jambes noires »
Chapelle Saint-Lizier, construite par les paroissiens en 1913. Située à l’est du village en bord de la petite route qui remonte vers la D 939. Le texte inscrit sur le fronton de la chapelle explique à lui seul la raison de la construction de cet édifice. Remarquez la très belle calade de pierres locales pour y accéder.
Rallye village 7
Village de 300 habitants à la riche histoire (il y avait 1200 habitants, il y a deux siècles!), qui tire son nom de «Bona hont» (bonne fontaine).
Le sobriquet des habitants « Los Putanèrs » : coureurs de jupons .
Le château était la propriété de Louis Henri de Pardaillan de Gondrin, marquis de Montespan.
Le 28 janvier 1663, il épouse la très belle Françoise-Athénaïs de Rochechouart de Mortemart, après plusieurs années d’idylle et 2 enfants, (chaussée Marie Christine, morte à 12 ans, et Louis-Antoine, marquis et futur duc d’Antin, Louis XIV nomme une chaussée de Paris à son nom, c’est la d’Antin), elle devient une des dames d’honneur de Marie-Thérèse, épouse de Louis XIV.
Celui-ci en tombe très amoureux et en fait sa maîtresse en 1666 ; c’est « La Montespan ».
Son mari se retire désespéré dans son château et est resté célèbre en refusant tout ce que le roi lui offrait (une véritable fortune de 1 million de livres, puis un titre de duc). Il porte des attaques répétées contre le roi (il s’est présenté un jour devant lui et l’a insulté, ce qui lui a valu un emprisonnement, puis l’exil dans ses terres) et des moqueries (il avait organisé à dans son village « l’enterrement de son amour », avec tous les rites funéraires, dont une messe à l’église du village ; il avait également peint son carrosse en noir et l’avait orné à chaque coin du toit d’immenses bois de cerf, qu’il avait également ajoutés à ses armoiries de marquis).
En 1691, Louis XIV envoie Madame de Montespan dans un couvent pour la remplacer par Madame de Maintenon, gouvernante des 7 enfants qu’il a eus avec La Montespan, elle supplie son mari de la reprendre, qui refuse malgré l’amour qu’il lui porte encore.
Il décède dans son village, où il est enterré, le 1er décembre 1691, resté inconsolable de l’abandon de sa femme bien-aimée (il signait toutes ses lettres » Louis Henri de Pardaillan, marquis de Montespan, époux séparé quoiqu’inséparable »).
La Montespan décède le 27 mai 1707.
En 1915, le château devient un camp d’internement pour prisonniers allemands. Il est ensuite transformé en collège.
Rallye village 6
Au XIVème siècle est fondée une bastide par le seigneur de Villembits, fondation qui échoue semble-t-il puisqu’on ne retrouve presque rien de cette bastide sur le terrain.
Le village est resté jusqu’à l’époque moderne dans la seigneurie des seigneurs de Villembits, qui ont été à l’origine du peuplement de ce territoire.
Église Saint-Barthélémy 17°-18°siècle possédant un retable classé au patrimoine des monuments historiques depuis le 5 septembre 1984 et des fresques du 16° siècle.
Sobriquet des habitants: « Los pleitejaires » :les plaideurs les chicaneurs.
Rallye village 5
Ce village fait partie de l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne créé au IXe siècle puis rattaché au domaine royal en 1302, inclus ensuite au comté de Foix en 1425 puis une nouvelle fois rattaché au royaume de France en 1607. La commune est dans le pays de Tarbes et de la Haute Bigorre.
En 1852, les communes de …. et de ……. ont fusionné en une seule pour donner …-………
Sobriquet des habitants : «Carretèrs de Lube» : charretiers, «ventejaires de Bèthmont» : ventileurs.
Rallye Trie
Petite bastide du XIVe siècle, Trie/Baïse a été créée à l’époque dans un contexte d’essor démographique et d’affirmation du pouvoir royal. Fortement touchée par les affres de la guerre de Cent ans, elle subit de nombreux pillages de la part des armées anglaises et françaises avant de connaître un âge d’or dans le courant du XVe siècle. De nouveau touchée par les conflits des guerres de religion, la commune connaîtra par la suite des siècles difficiles.
Église du XVe siècle, Notre-Dame-des-Neiges doit son nom à un signe divin, selon la légende. Les premiers habitants de la bastide se seraient réunis au milieu du XIVe siècle pour décider du lieu de construction, et la neige se serait mise à tomber en plein mois d’août, de manière à faire apparaître une croix sur le sol. L’édifice religieux présente encore aujourd’hui un impressionnant clocher, ainsi qu’une flèche de type gothique flamboyant culminant à 60m de hauteur.
Fondé dans la seconde moitié du XIVe siècle, le monastère des Carmes fut victime d’un incendie à la fin du XVIe siècle. Seule l’église, toujours présente aujourd’hui, résista à l’événement. L’église, de style gothique méridional, accueille un centre d’activités culturelles depuis les années 1990.
En vous baladant dans la commune, ne manquez pas d’admirer les vestiges de fortifications encore visibles comme la Tour Ronde ou la Tour Carrée des XIVe et XVe siècles. La mairie mérite également le détour, imposant édifice Empire avec, au rez-de-chaussée, une halle aux extensions de type Baltard.
Sobriquet des habitants : « Los ahumats », les enfumés ou plutôt ceux qui sont enveloppés par les brouillards de la vallée. Ou « Los pèla-l’ardit ou Pilha-L’ardit », les pèleliard, ou pille liard, c’est à dire les usuriers « .
Rallye village 4
Fondation de la bastide en 1322, paréage entre le seigneur local Bernard de Castelbajac et le sénéchal de Bigorre Jourdain de ………. au nom du roi de France.
……….. : Création de 1326. Suivant le partage des terres à la mort de Bernard de Castelbajac entre 2 branches de la maison. Le ruisseau de Lagelle trace la limite entre ……… (au sud) et .. … (au nord).
Anecdote : A la révolution, une tentative de fusion entre les 4 villages voisins pour ne former qu’une seule commune qui se serait appelée Mont Républicain échoue. La fusion définitive des 2 sections date de 1842.
Château et Moulin de Janette (propriétés privées) furent élevé par Odet de Castelbajac entre 1460 et 1470.
Sobriquet des habitants : « escobassaires » : fabricants de balais.
Le long du mur du château, les propriétaires ont réalisé une superbe mosaïque.
Il fallut plusieurs années (de 2000 à 2003) pour réaliser cette œuvre, qui se lit de droite à gauche (en partant de la Création du Monde).
Rallye village 3
Ici en Bigorre, l’eau est omniprésente en tous lieux et sous toutes ses formes. Lacs et torrents luxuriants – qu’ils soient Gaves, Adour ou Nestes – sources et fontaines abondantes dans et hors de nos villages, rigoles et canaux en tous genres mais aussi plus de trois cents lavoirs anciens ou récents ! Les lavoirs font partie intégrante du petit patrimoine légué par nos ancêtres et sont les témoins d’une époque révolue. Ils sont une richesse communale qu’il faut entretenir et conserver comme les églises, les fontaines ou tout autre monument bâti. Les lavoirs étaient des espaces de vie, bruyants et animés, lieux de femmes… ils sont devenus lieux de mémoire, silencieux et reposants. Alors, tous ensemble, essayons de sauver ce petit patrimoine collectif témoin de notre jeunesse. Jean-François Delétang
Ce village serait très ancien. On a découvert de nombreux ossements et sépultures ainsi que des grottes (sous certaines maisons du bourg). Vers 675, un évêque écossais, Romanus, installait une abbaye (un pilier subsiste dans une grange) qui dépendait de l’abbaye d’Airvault.
L’église Saint-Romain est romane, vouée à Saint-Sylvain, dont on peut voir la statue. Le clocher est surmonté d’un campanile, unique dans la région, qui est classé monument historique. Devant l’église se trouve une pierre plate sur laquelle on posait les cercueils lors des sépultures, avec un anneau pour attacher les chevaux.
Il y avait alors deux paroisses qui ont été rattachée au 17e siècle.
Sobriquet des habitants : « Los devociòs » : les dévots. « Caça-moscas » : chasse-mouches.
Le retable est attribué au sculpteur Marc Ferrère, grâce au testament du curé Paul Abadie daté du 11 décembre 1726. Celui-ci déclare avoir commandé par police et payé à l’avance, sauf la somme de 250 livres, dont il indique sur quels créanciers le sculpteur doit la récupérer. Ce retable, en très bon état, occupe le fond droit d’une étroite abside. Il se compose donc d’un seul panneau, ce qui est assez rare pour le retable du maître-autel, à cette époque, et il se présente simplement comme l’encadrement d’un tableau central.
Rallye village 2
Ce village fait partie de l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne créé au IXe siècle puis rattaché au domaine royal en 1302, inclus ensuite au comté de Foix en 1425 puis une nouvelle fois rattaché au royaume de France en 1607. La commune est dans le pays de Tarbes et de la Haute Bigorre.
Sobriquet des habitants : « Los Anglés » : les Anglais .
Sur la route entre Castex (32) et cette commune vous pourrez voir un poulailler de 1900 classé (privé), qui avait les fonctions de porcherie et de pigeonnier.
Rallye village 1
Cette chapelle se trouve à une centaine de mètres de l’endroit où était le château dont elle avait du être la propriété.
La statue de Saint-Roch aurait été sculptée dans un morceau de chêne ayant séjourné, selon la légende, plus de cent ans dans l’eau du ruisseau en contre bas de la chapelle.
Voici la légende qu’on raconte à ce sujet : Dans une circonstance malheureuse, disent les habitants du village, des gens maudits s’emparèrent de la statut de St Roch, la brisèrent et la traînèrent à coups de pieds au fond de la prairie d’Encausse. Quelque temps après arrive une peste qui désolait le pays. Tous les bestiaux mouraient, principalement les bêtes à cornes. On fit quelques remèdes, force invocations et des prières surtout ; mais rien n’arrêtait la peste. Enfin on attribua ce malheur à la vengeance de St Roch pour les mauvais traitements qu’on avait infligés à sa statue. Connaissant donc ou prétendant connaître la source du mal, on trouva de suite le remède : il s’agissait de calmer le courroux de St Roch le vindicatif. On alla en procession, en grandes pompes, au fond de la prairie Encausse, ramasser les divers débris de la statue mutilée et les porter fort respectueusement à la chapelle. Aussitôt la peste cessa.
Sobriquet des habitants : « La volurdalha » : engeance de voleurs.
Depuis la Chapelle profitez-en pour admirer le point de vue !
Musée du Corps Franc Pommiès
Le Corps Franc Pommiès, est une armée, clandestine à l’origine, révélée ensuite au grand jour, qui s’est illustrée durant la deuxième guerre mondiale. Elle était essentiellement composée de volontaires.
Le CFP est né à la suite de la dissolution, en 1942, de l’armée autorisée, en zone libre, par l’armistice du 22 juin 1940. Les cadres de cette armée se dispersèrent en emportant des armes et du matériel. Ils étaient principalement originaires des garnisons de Tarbes, Pau et Auch. Commença alors une période d’existence secrète, assortie de toutes les opérations traditionnelles de résistance.
Le capitaine André Pommiès en prit le commandement sous le pseudonyme «Le Bordelais». De nombreux civils, notamment des jeunes, réfractaires au STO, le rejoignirent dans le maquis. Le CFP comptait huit mille hommes, tous volontaires, dont six mille étaient armés, les autres se consacrant à des opérations logistiques tout aussi nécessaires.
Le 10 février 1945, le CFP devint le 49èRI. ll avait défilé ouvertement à Toulouse le 3 septembre 1944. Il prit une part essentielle dans la libération du SudOuest. ll fut divisé en deux groupes. L’un prit la direction de la Pointe de Grave pour y combattre. L’autre, par le centre et l’est, alla jusqu’à Stuttgart. Il avait franchit le Rhin à Spire. Ses hauts faits de gloire, parmi tant d’autres, sont la victoire d’Autun (Saône et Loire), la libération de l’Alsace et la prise de Stuttgart.
Du maquis à la victoire finale, cette héroïque aventure coûta la vie à cinq cent soixante-quatorze combattants du CFP-49èRI, leurs noms sont gravés dans la pierre du Mémorial National de Castelnau-Magnoac.
Ce régiment connut les honneurs de trois défilés prestigieux. Devant le général de Gaulle. le 8 mai 194, à Stuttgart; dans les rangs de la Première Armée Française, avec les chars du général Leclerc, à Paris, le 18 juin 1945; en compagnie des Alliés·, lors du défilé de la victoire, porte de Brandebourg, à Berlin, le 7 septembre 1945. Enfin témoignage supplémentaire d’estime et de reconnaissance, le CFP-49è RI fut le premier régiment français à tenir garnison dans Berlin occupée.
Chapelle de Garaison
1515 : 3 apparitions de la Vierge Marie à Anglèze de Sagazan.
1540 : Construction de la chapelle, de la sacristie, de la salle du trésor, peinture des fresques de la nef et des chapelles latérales.
1590 : Arrivée des huguenots, pillage de la chapelle et miracle de la Piéta restée 2 heures dans le feu sans être brûlée.
1605- 1635 : Rectorat de Pierre Coeffroy, premier chapelain.
1635 : Construction des arcades des deux porches et de la curieuse salle des échos.
1699- 1702 : Commande du retable du maître autel à Pierre Affre : « Le poème de la Vierge », chef d’œuvre artistique et théologique.
Décoration du narthex par Luc Cayre : médaillon historique. Procession des pèlerins et des pénitents. ex-voto des guérisons. Embellissement de la sacristie par les peintures de la Passion, de l’Eucharistie et de la Pentecôte.
1789 : Dispersion des chapelains et fermeture du sanctuaire.
1834 : Rachat du sanctuaire par le Diocèse. Fondation de la congrégation des Missionnaires de l’Immaculée Conception, dite des Pères de Garaison.
1841 : Fondation du collège.
1865 : Couronnement de Notre Dame de Garaison.
1903- 1905 : Expulsion des religieux, saisie de la propriété.
1914- 1919 : Camp d’internement des familles allemandes présence du docteur Albert Schweitzer, Prix Nobel de la paix.
1923 : Rachat de la propriété par des anciens élèves, réouverture du sanctuaire et du collège, retour des Pères de Garaison.
1970 – 1980 : Restauration du sanctuaire par les Beaux-Arts et les Monuments Historiques.
2015 : 5ème centenaire des apparitions et arrivée de la congrégation des Religieux de Sainte Croix
Visite possible tous les jours
Informations : 05 62 40 03 50 ou site
Chapelle et Fontaine de la Trinité à Guizerix
Cet édifice, situé en bordure du bois et à proximité des installations sportives de la commune, est une particularité locale.
Les habitants de Guizerix tiennent à cette chapelle. Celle-ci ne peut pas être présentée sans évoquer la fontaine, à quelques centaines de pas dans le bois, dont l’eau posséderait des propriétés curatives. Des personnes y viennent à cet effet.
Une chapelle primitive aurait été bâtie en ces lieux après la peste de 1653-1654. On a la preuve qu’elle était bâtie en 1703 : l’archidiacre du Magnoac vint visiter la paroisse et il la mentionne dans son procès-verbal de visite. Cette chapelle aurait été détruite en 1793 et rebâtie assez vite après, sans doute. En effet, on dit que la grêle sévit plusieurs années après la destruction de la chapelle. On décida alors de la rebâtir.
Chaque année, les fidèles participent à une messe, pour la fête de la Ste Trinité, célébrée au sein de la chapelle. Certaines années, une messe y est aussi dite en septembre. Si le temps le permet, une procession est ensuite organisée jusqu’à la fontaine.
Chapelle St-Lizier Tournous-Darré
Au 16ème siècle, la totalité de la population de la commune habitait sur la rive droite de la Baïse, le long du chemin qui monte à Puydarrieux. Elle avait pour défense un oppidum qui était au Tépé du Meur. Il existait aussi un ermitage qui se trouvait au sud, presque dans les bois. Là se trouvaient l’église et le cimetière.
Au bout d’un certain temps une épidémie de peste fit beaucoup de ravages. Les survivants prirent peur et allèrent habiter sur la rive gauche de la Baïse. Cette partie de territoire fut progressivement abandonnée et au 18ème siècle l’église tomba en ruine.
L’abbé Dupuy devint curé de la paroisse et avant de partir pour Cizos, en 1859,il fit le vœu que voici : «Plaise au ciel qu’un jour une personne généreuse élève à St Lizier une statue sur cette place à laquelle sont attachés tant de beaux et pieux souvenirs ».
Aux environs de 1868, le Conseil Municipal vendit le terrain qui fut transformé en pré et en cours, mais se réserva le droit d’y planter une croix.
L’Abbé Dorémus devint curé de la paroisse en 1911 et décida la construction de cette chapelle qui fut terminée en 1913. Il y avait célébrations de la messe le vendredi. En dernier temps on y allait encore en procession une fois par an en septembre. L’abbé Dorémus partit pour sa nouvelle affectation à Castelbajac et en 1936 il céda cette chapelle aux œuvres diocésaines.
Dans les années 80, un envoyé de l’évêché est venu proposer la vente à la commune pour le franc symbolique. Chose que le Conseil Municipal a acceptée et a décidé en contrepartie sa restauration. La restauration a permis d’enrichir le patrimoine communal et de prolonger pendant quelques temps encore le souvenir de nos aïeux.
L’édifice, inauguré en 1998, est consacré à Saint Lizier invoqué pour la guérison des maladies incurables et contagieuses et la protection des enfants qu’il affectionnait particulièrement.
Chapelle St-Roch Fontrailles
Extrait de la monographie écrite par l’instituteur Montégut , le 7 avril 1887
« Cette chapelle se trouve à une centaine de mètres, au couchant, de l’endroit où était le château dont elle avait du être la propriété. Ce tout petit monument est formé de deux corps de bâtisse dissemblables. L’un d’eux, le plus petit, semble avoir été construit à une date bien reculée. Il renferme l’autel où repose la statue de St Roch. L’autre corps de bâtisse a été fait, il n’y a pas bien, bien longtemps,…
Voici la légende qu’on raconte à ce sujet :
Dans une circonstance malheureuse, disent les habitants du village, des gens maudits s’emparèrent de la statue de St Roch, la brisèrent et la traînèrent à coups de pieds au fond de la prairie d’Encausse. Quelque temps après arrive une peste qui désolait le pays. Tous les bestiaux mouraient, principalement les bêtes à cornes. On fit quelques remèdes, force invocations et des prières surtout ; mais rien n’arrêtait la peste. Enfin on attribua ce malheur à la vengeance de St Roch pour les mauvais traitements qu’on avait infligés à sa statue.
Connaissant donc au prétendant connaître la source du mal, on trouva de suite le remède : il s’agissait de calmer le courroux de St Roch le vindicatif. On alla en procession, avec beaucoup de pompe, au fond de la prairie Encausse, ramasser les divers débris de la statue mutilée et les porter fort respectueusement à la chapelle. Aussitôt la peste cessa.
En souvenir de cette guérison toute miraculeuse, on fait encore de nos jours bénir les animaux le jour de St Roch, le 16 août, et on fait dire à la chapelle une messe pour leur santé, ce qui n’empêche pas de voir parfois quand même quelque cas de peste, de maladies charbonneuses… ».
La statue aurait été sculptée dans un morceau de chêne ayant séjourné, selon la légende, plus de cent ans dans l’eau du ruisseau en contre bas de la chapelle. Aujourd’hui elle n’est déposé à la chapelle que lors des cérémonies.
Inauguration et Bénédiction de la Chapelle St Roch le Samedi 3 Février 2001.
Alcide Curie-Seimbres
Alcide Curie-Seimbres est né le 18 septembre 1815 à Trie-sur-Baïse. En 1837, il fait ses débuts d’avocat à la Cour d’Appel de Pau.
Son père, Louis Curie-Seimbres, fut Juge de Paix, élu du canton, puis Maire de Trie pendant 32 ans. Il fit construire, sur la Baïse, le magnifique pont de pierre à une seule arche, en voûte.
A partir du 22 juillet 1850, jour de son mariage avec Louise Bonnecarrère, Alcide Curie-Seimbres décide de s’adonner exclusivement aux occupations favorites de son « esprit ». La nature de ses occupations, ses correspondances avec le monde savant, ses articles dans les journaux et les revues laissaient présager ses publications prochaines. Il obtint la réintégration, dans les archives départementales des Hautes-Pyrénées, de très nombreux documents qui en avaient été détournés au profit de la Bibliothèque du Séminaire d’Auch. C’est à partir de 1862, qu’Alcide Curie-Seimbres fit paraître ses ouvrages.
A partir du 4 septembre 1870, il devint Maire de Trie-sur-Baïse. Il rendit possible l’établissement de fontaines publiques et fit reconstruire le chœur de l’église paroissiale qui n’avait jamais été terminé.
En 1875, il a le malheur de perdre sa femme, ce qui va l’assombrir tout le restant de sa vie. Une maladie implacable s’étant déclarée (affection cardiaque) Alcide Curie-Seimbres décède le 14 Août 1885.
Jeux de piste
Solutions – Jeu de piste Castelnau
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Solutions – Jeu de piste Trie
Base Nautique au lac du Magnoac
Randonnées autour du lac – Pêche
Tables de pique-nique ombragées – Barbecues Buvette – Sandwiches – Crêpes – Gaufres Paddles – Pédalos toboggan- Kayaks – Jeux flottants |
Lac de Castelnau Magnoac
05 62 40 09 59
Mairie de Castelnau 05 62 39 80 62 |
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Plage surveillée du 6/07 au 01/09 de 13h à 18h30
Jeux enfants
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La Boutique du Magnoac
Vente produits locaux (foies gras, magrets, salaisons, viande fermière, porc noir, plats cuisinés, produits laitiers, miels, confiture, gâteau à la broche, vin, armagnac, apéritif, bière artisanale,…) et décoration artisanale. Coffrets cadeaux , paniers garnis pour toute occasion (Fête des Mères, Fête des Pères, Noël,…). Alimentation en circuit court, du producteur au consommateur. Paniers de légumes bio sur commande à partir du mardi, chaque semaine. |
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Ouvert du mardi au samedi de 10h à 12h et 15h à 18h sauf dimanche et lundi. En Novembre et Décembre : Ouvert du mardi au samedi de 10h à 12h et 14h à 19h sauf dimanche et lundi. Lieu dit: Claret – Départementale D929 – 65230 Cizos. |
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Fête de fin d’année :
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Chasse aux oeufs
L’Office de Tourisme du Pays de Trie et du Magnoac vous propose différentes « géocaches », afin de découvrir les lieux représentatifs de notre territoire.
Le géocaching est un loisir qui consiste à utiliser la technique du géopositionnement par satellite pour rechercher ou dissimuler des « caches » ou des « géocaches », dans divers endroits à travers le monde. |
Géocaching
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Le type de construction de Castelnau
Les vieux quartiers de Castelnau sont composés de nombreuses maisons à colombages (elles sont, pour la plupart recouvertes de crépis), dans lesquels, faute de place on enjambait les ruelles par des passerelles (comme encore aujourd’hui celle de la rue des Chapeliers).
Les bâtiments en pierre, à l’exception de la collégiale et autrefois du couvent des Clarisses (situé alors sur la grand place et édifié en 1638), sont rares. A l’origine, la plupart des maisons étaient basses, faites d’une carcasse de bois et de terre mêlée à de la paille ou à de la bruyère, et couvertes d’un toit de chaume.
Même les maisons des notables sont en pisé ; exceptionnellement on y intercale des galets roulés et seule l’épaisseur des murs (parfois plus de 80 cm) maintient une bonne solidité; plus hautes, elles présentent un toit de «tuiles canal» provenant des fabriques locales et plus rarement d’ardoise de Louron ; certaines se sont maintenues jusqu’à nos jours : ainsi la mairie, la maison «Cazes-Vignaux» en pierre de taille du pays, qui abritait la maison de retraite des avocats ; une autre, sur la place de la Pourcaou, propriété de la famille d’Abadie, célèbre parce que l’un de ses membres fut le seul représentant des Quatre Vallées aux Etats Généraux de 1789, puis général et baron d’empire, transformée en gendarmerie, a été démolie ; la plus belle demeure enfin, celle bâtie au pied de la ville par la famille de Santis, aujourd’hui Manoir de la Grange accueille depuis 2006 des Masters class de chants lyriques et concerts.
Maison des avocats
Maître Vignaux, ancien bâtonnier du barreau de Toulouse et magnoacais depuis plusieurs générations, avait fait don de sa maison au barreau français.
La « fondation Vignaux » a vu le jour en 1972, avec 21 chambres. Cette belle demeure, située en haut de la place de la Volaille, permettait, jusqu’à sa date de fermeture en 2002, d’accueillir des avocats à la retraite. Aujourd’hui rachetée par une école Australienne de formation de haut niveau pour des métiers spécialisés sur la santé par les méthodes naturelles, cette bâtisse garde sa superbe.
Circuits Vélo
Parcours 50km |
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Parcours 60 – 65km |
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Parcours 80 – 85kms |
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Parcours 130kms |
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Trie-Nistos-Trie 130kms – 2 pages PDF |
Bien-être
Spot On Centre de bien-être Massage, reiki, réflexologie, stone thérapie. |
Note Douceur
Vanessa Moutiez 65230 Peyret St-André à 3mn du lac de Castelnau
06 70 73 62 39 moutiez.vanessa@gmail.com
Réflexologie plantaire, massage Balinais, Ayurvédique, Japonais, Deep massage, pierres chaudes, drainage lymphatique manuel, massage sport, massage pré-natal, ou seulement un massage ciblé sur une zone de la tête aux pieds.
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Massage à domicile
Isabelle Mousquez 06 47 18 15 17 lesmassagesdisa@gmail.com |
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Bougues Sabine 07 82 90 14 97 65230 Caubous sabinebougues.natur@gmail.com Site internet Cours de Hatha-Yoga – Yoga Nidra – Yoga des yeux – Yoga pré et post natal – Naturopathie – Relaxation coréenne – Massage Ayurvédique |
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Massage des 5 continents Tél : 06 07 96 08 33 |
Les Places
LA PLACE DU FOIRAIL
Elle occupait, après la destruction du couvent des Clarisses les actuelles places de l’Estelette et de la Résistance.
LA PLACE DE L’EGLISE
Cette place, était au cœur du bourg castral primitif. Elle a été dégagée au même moment et pour les mêmes raisons que les autres places du village, à la fin du siècle dernier, lorsque l’importance prise par le commerce et les marchés l’exigeait.
LA PLACE DE LA VOLAILLE
Le marché de la volaille se tenait rue de Villeneuve, les vendeurs et acquéreurs y étant mal à l’aise et la circulation impossible, la place de la volaille allait être ouverte en 1882, après l’achat et la démolition de la maison «Dallas» qui occupait toute la partie haute de la place actuelle. Il arrivait fréquemment que faute d’espace, on exposait même tout le long de la rue qui descend en direction du quartier de Carolle.
LA PLACE AUX CHATAIGNES
On y faisait les transactions durant ces fameux marchés.
LA RUE DES CHAPELIERS
Elle est typique des vieux quartiers de Castelnau et témoignait par une passerelle qui existait encore en 2003, des solutions d’adaptation sur le bâti dû à l’augmentation importante de la population au 19ème siècle.
LA PLACE DE LA POURCAOU
Elle était le lieu des transactions concernant le bétail (et spécialement les porcs). Elle a été réaménagée en 2003 dans le cadre d’un chantier de jeunesse.
L’évolution de Castelnau
La population de Castelnau s’accroît jusqu’au milieu du 19e, grâce à sa fonction commerciale constituée surtout par ses marchés, qui sont à cette époque les troisièmes du département : on y trouve vin, grains, volaille, bétail… La population locale culmine alors 1700 habitants.
Le Castelnau actuel a été modelé lors de cette période de relative prospérité : en effet, de gros efforts ont été faits pour aménager de larges places et construire des monuments fonctionnels :
– des rues sont empierrées pour accéder plus aisément à la place aux grains et à celle de la Pourcaou (1864) ;
– la mairie délabrée est restaurée (1831-32) ; la façade est reconstruite et un étage est rajouté en 1833-34 pour accueillir l’école. Le rez-de-chaussée abrite la mairie et la justice de paix et en-dessous, des marchands étalagistes s’installent. La nouvelle mairie sera reconstruite au même endroit, en 1855-57, en pierres du pays et couverture en ardoises.
La dernière restructuration a été effectuée en 2004-2007 créant ainsi de nouveaux espaces par l’aménagement intégral du bâtiment.
1824-25 : on démolit la maison attenante à l’église pour désenclaver la place aux grains côté Sud de l’église ; et tout le pâté de maisons en 1895 ;
1831 : on démolit le couvent des Clarisses, qui couvre 2000 m2 de place et bloque l’extension de la ville vers le Sud ; il donne naissance à une nouvelle place : celle du foirail actuellement rebaptisée place de l’Estelette.
1841 : l’abattoir, attenant à l’Ouest de l’église est abattu et transféré sur la route de Tarbes, à l’entrée du village, il sert aujourd’hui d’ateliers municipaux.
Le cimetière contigu à l’église est abandonné et remplacé par une rue et des maisons, il occupe toujours le quartier de Pratbeziaou ou il a été agrandi en 1990 ;
1833 : sont aménagées trois ailes de bâtiments séparées par deux rues, à l’emplacement de l’ancien couvent et de l’église Ste Anne ;
1878-81 : l’actuelle halle est construite ; on y ajoute en 1888-89, deux pavillons : à l’Ouest, l’école des garçons, à l’Est, le Tribunal de justice de paix. Ils seront reliés par une corniche et une marquise terminés en 1893, ce bâtiment subit une complète restructuration en 1998-2000 créant l’actuelle salle des fêtes, La Poste, la bibliothèque cantonale et aux étages sept logements ;
Castelnau a son visage actuel depuis la fin du 19ème siècle grâce à un de ses maires, Mr Baudens, conseiller général et sénateur des Hautes-Pyrénées.
Jusqu’au début du 20ème siècle, les marchés du samedi et les grandes foires du 12 mars, 6 mai, 27 juillet, 19 septembre, et surtout de la Ste Luce en décembre et qui durait trois jours, rythment et animent la vie du bourg : les mulets, exposés sur la place de la Pourcaou ; moutons, volaille, légumes, sur les autres places qui leur étaient réservées ; on compte à l’époque 3 hôtels-restaurants ; 30 petits cafés tant l’activité commerciale était importante. Les maquignons espagnols venaient, après avoir franchi à pieds les Pyrénées par les cols, acheter mules et mulets relativement peu prisés de ce côté-ci de la chaîne et considérés comme des montures de choix dans leur pays.
Aujourd’hui ces foires ayant disparu, le foisonnement de ces cafés et de ces commerces n’existe plus mais le nombre important de places créé a été conservé.
Création de Castelnau
Comme un certain nombre de Castelnau, la ville est caractérisée par son église et à l’origine, son château, logés sur la partie la plus haute que l’on atteint difficilement par une route en lacets sur le versant Ouest, plus droite généralement sur le versant Est.
Comme son nom l’indique, Castelnau doit son origine à son ancien château édifié, au XIIIe siècle, par le Vicomte de Labarthe, Sanche II.
L’originalité du Magnoac réside en son histoire : il a formé avec trois autres pays une unité politique : les IV Vallées groupant le Magnoac, la Neste, la Barousse, et l’Aure. Au 13ème siècle, les IV Vallées passent aux comtes d’Armagnac ; leurs biens sont confisqués en 1475 par le roi qui confirme aux IV Vallées leurs privilèges : elles ont a leur tête un Juge-mage choisi par le seigneur mais qui a tout pouvoir de justice ; le pays revient ensuite aux Bourbon et aux d’Albret et n’est définitivement rattaché à la Couronne de France que sous Henri IV, mais les 4 vallées conservent leurs Etats et leurs consuls élus. Castelnau est non seulement le chef lieu du vicomté du Magnoac, mais partage avec Garaison et Labarthe l’honneur d’être la résidence du Juge-mage. A la Révolution, les IV Vallées ont été réunies à la Bigorre pour former le département des Hautes-Pyrénées.
Castelnau, est à la lisière de trois départements et à l’écart très limité des grandes ville comme Tarbes, Auch, Toulouse, Pau.
Si elle appartient aux Hautes-Pyrénées, la ville n’en garde pas moins un caractère marginal, peu montagnard. Le paysage, au sein duquel elle est née, est fait de croupes boisées qui de loin en loin découvrent la chaîne pyrénéenne.
Le site de Castelnau est exceptionnel : à proximité d’une large vallée fréquentée dès l’Antiquité, il culmine à 354 mètres. Notre village est de type «habitat perché», comme son nom l’indique, il détermine tout type de construction bâties sur un site offrant une forte dénivellation avec les régions voisines, recherché, dès les temps les plus reculés, pour l’ensoleillement et l’abri qu’il procure sur son versant oriental et la sécurité qu’il pouvait supposer apporter par son point culminant contre les invasions lointaines.
Les Padouens, les Hôpitaux
Les padouens étaient des terrains vagues servant à la dépaissance des animaux.
Ce mot est issu du latin « padere » et a donné les termes: paoden, pascua, …
Ces terrains étaient à la disposition des consuls et de la communauté. Ils se situaient en dehors de la ville, mais cependant dans le paréage.
Deux de ces padouens ont pu être localisés de façon quasi certaine sur les quatre existant. L’un au nord-est de la ville, au carrefour de l’actuelle route de Castelnau et de Duffort, est actuellement aménagé en jardin public; l’autre à l’opposé, au sud-ouest de la ville à droite de l’ancienne route de Bagnères en direction de Lapeyre.
Ces terrains avaient une contenance de 3 « arpents de gascogne » chacun, soit en tout 45 « journaux » pour les quatre padouens.
Les Hôpitaux
La ville de Trie-sur-Baïse posséda deux hôpitaux (article 63 des Coutumes et Privilèges) : l’hôpital Saint-Jacques et l’hôpital Saint-Antoine.
L’hôpital Saint-Jacques, destiné aux pauvres, était situé au sud de la ville de Trie, en bordure de la route dite « de Bagnères » adossé au mur d’enceinte près du « portau » sud.
Quant à l’hôpital Saint-Antoine, destiné aux pèlerins de passage, était situé rue des Pénitents près du « portau deth devath » (Nord) à l’intérieur des murs.
A côté se situait la chapelle des pénitents blancs, Notre-Dame de la Pitié, à l’angle de la rue des Pénitents et de la rue du Padouen, angle sud (ces pénitents blancs étaient pour la plupart des artisans).
La Mairie, sa place et la halle
La place
La place (y compris la mairie et l’église) a 100 mètres de long et 75 mètres de large. C’est sur cette même place que fut planté le pieu (« pau » en gascon) en signe de la nouvelle bastide.
La nouvelle bastide n’avait d’existence officielle qu’à compter de ce jour. L’emplacement où ce pieu aurait pu être planté serait là-même où se trouve la mairie actuelle.
Dans le plan originel de la ville, la place qui servait de lieu de marché (ou place « marcadale ») n’avait pas d’église.
L’église actuelle ne fut construite qu’au XVème siècle.
Dans les bastides avoisinantes, les églises se trouvaient souvent sur une autre partie de l’enceinte, quand ce n’était pas en dehors de l’enceinte comme à Tournay.
L’organisation de la nouvelle bastide impliquait que toutes les maisons donnant sur la place auraient même dimension ou multiple : 63 razes de long et 21 razes de large à Trie-sur-Baïse (article 33 des Coutumes et Privilèges), la raze valant 444 millimètres.
Quant aux consuls (les conseillers municipaux), ils seraient nommés ou institués le lendemain de la Toussaint.
Les foires (Saint-Quitterie et Sainte-Foy) et les marchés (le mardi) seraient tenus sur la place.
La dite bastide devrait « tenir » 4 padouens de 3 arpents de Gascogne chacun (l’arpent valait 4 journaux de 28 ares).
Il existait à Trie un « Tribunal royal civil ». Trie était le siège d’une Justice Royale.
Le délégué de la ville auprès du Sénéchal portait le nom de « baîle ».
La cour de justice siégeait à la mairie.
Il y avait deux sortes d’assemblées communales : celle des consuls se tenait à la maison commune et l’assemblée générale de la communauté avec des habitants se tenait sur la place publique.
LA HALLE ET LA MAIRIE
L’ossature des plus anciennes halles était en bois, mais assez peu ont résisté au temps. C’est le cas de Trie-sur-Baïse. Dans plusieurs bastides un étage a été aménagé et réservé à la maison communale : lieu de rencontre du baîle et des consuls.
Dans beaucoup de bastides la place était ceinturée sur tout ou partie de ses côtés par des galeries ou » enbans » / « ambans » et c’est le cas pour Trie.
Mais ces galeries étaient-elles prévues à l’origine ou sont-elles postérieures? …
Les enceintes de la Bastide
Les portes
Dans la bastide originelle, les portes étaient au nombre de quatre :
« Eth portau deth devath » au bout de la rue du Padouen, tout près duquel venait autrefois passer la Baïse.
Cette porte fut démolie à la seconde moitié du XVIIIème siècle.
Au milieu du carrefour se trouvait alors le « casteth » qu’on appelait aussi « grosse tour ».
Une autre porte, ou porte ouest, s’appelait alors « Era porta dera preson » parce qu’à cet emplacement était « bastie une chambre basse de la prison » (carrefour de la rue des Remparts et de la route de Miélan). Elle fut démolie en 1847.
« Era porta de dessus », démolie vers 1860, se tenait rue du Pic du Midi tout près de l’hôpital Saint-Jacques.
Quant à la 4ème porte, celle des Carmes, c’est une tour carrée (la seule qui subsiste).
Le premier consul détenait toutes les clés; il était chargé de l’ouverture et de la fermeture de ces portes.
Les tours
Si vers 1450 on en distinguait une dizaine au total (y compris les portes), il n’en subsiste plus aujourd’hui que six, plus ou moins visibles, sur les anciens murs de la ville :
– la tour ronde (restaurée très récemment) à l’angle nord-est de la ville. On ne connaît pas d’autres tours aux autres angles de la ville.
– la tour des Carmes
– la tour Dulac entre la tour ronde et la tour des Carmes
– la tour Latour entre la tour des Carmes et l’angle sud-est, sur la rue des Ecoles
– sur la façade nord, la tour Darneuilh au carrefour de la route de Mirande (non loin de l’entrée du stade)
– et enfin, la tour Desangles entre l’angle nord-ouest et la route de Miélan dans le prolongement nord de la rue des Remparts.
Toutes ces tours s’élevaient en moyenne à 10 mètres de haut.
La Citadelle
La citadelle était située au sud-ouest de la ville, adossée au rempart, dépassant de plus de 3 mètres les murailles de la ville pourtant déjà hautes de 8 à 9 mètres.
Là, logeaient les soldats de la garnison.
Elle fut construite au XVème siècle, avec de belles portes basses et des fenêtres à ogives.
C’est aujourd’hui une propriété privée.
Les Murailles
Les murailles étaient longues de 214 mètres et de 138 mètres.
Elles étaient construites de cailloux roulés de la Baïse, de mortier de chaux et de lits de tuileaux (ils permettaient de rattraper les niveaux et de lier les lits de cailloux difficiles à lier entre eux).
Les murailles mesuraient 8 mètres de hauteur; leur épaisseur atteignait 0,80 mètres à la base et 0,60 mètres au sommet.
Elles étaient surmontées de créneaux. Des archères sont encore visibles par endroits.
Les cagôts
Concernant la bastide de Trie, les cagots vivaient dans des « tutas »: maisons troglodytes dans les bois de Lapenne.
Le Cloître du Monastère des Carmes
En 1569 au mois d’août, Montgommery, capitaine « huguenot » passant dans la contrée, dévasta tout sur son passage: églises, maisons presbytérales, … La ville de Trie ne fut pas prise. Les troupes n’avaient ni le temps ni le loisir d’assiéger la ville; par contre le monastère situé dans le faubourg et peu défendu fut brûlé et les moines jetés dans le puits du cloître. L’église, seule, échappa à la destruction complète (manuscrits d’Aignan). A la suite de la destruction du cloître par Montgommery, les carmes de Trie vendirent aux bénédictins de Saint-Sever une partie de leurs colonnes et de leurs chapiteaux. L’ancien cloître comptait plus de 80 chapiteaux. Saint-Sever en acquit 48 (ils sont aujourd’hui au jardin Massey de Tarbes). Les autres furent dispersés après la démolition définitive de la fin du XVIIIème siècle, pour être à nouveau réunis d’une façon presque complète. Après quelques pérégrinations, ils parvinrent au Metropolitan Museum, 1690, Fort-Washington-Avenue à New-York où ils sont encore à ce jour.