L'Office de Tourisme du Pays de Trie et du Magnoac
 

Ici en Bigorre, l’eau est omniprésente en tous lieux et sous toutes ses formes. Lacs et torrents luxuriants – qu’ils soient Gaves, Adour ou Nestes – sources et fontaines abondantes dans et hors de nos villages, rigoles et canaux en tous genres mais aussi plus de trois cents lavoirs anciens ou récents ! Les lavoirs font partie intégrante du petit patrimoine légué par nos ancêtres et sont les témoins d’une époque révolue. Ils sont une richesse communale qu’il faut entretenir et conserver comme les églises, les fontaines ou tout autre monument bâti. Les lavoirs étaient des espaces de vie, bruyants et animés, lieux de femmes… ils sont devenus lieux de mémoire, silencieux et reposants. Alors, tous ensemble, essayons de sauver ce petit patrimoine collectif témoin de notre jeunesse. Jean-François Delétang

Ce village serait très ancien. On a découvert de nombreux ossements et sépultures ainsi que des grottes (sous certaines maisons du bourg). Vers 675, un évêque écossais, Romanus, installait une abbaye (un pilier subsiste dans une grange) qui dépendait de l’abbaye d’Airvault.
L’église Saint-Romain est romane, vouée à Saint-Sylvain, dont on peut voir la statue. Le clocher est surmonté d’un campanile, unique dans la région, qui est classé monument historique. Devant l’église se trouve une pierre plate sur laquelle on posait les cercueils lors des sépultures, avec un anneau pour attacher les chevaux.
Il y avait alors deux paroisses qui ont été rattachée au 17e siècle.
Sobriquet des habitants : « Los devociòs » : les dévots. « Caça-moscas » : chasse-mouches.

Le retable est attribué au sculpteur Marc Ferrère, grâce au testament du curé Paul Abadie daté du 11 décembre 1726. Celui-ci déclare avoir commandé par police et payé à l’avance, sauf la somme de 250 livres, dont il indique sur quels créanciers le sculpteur doit la récupérer. Ce retable, en très bon état, occupe le fond droit d’une étroite abside. Il se compose donc d’un seul panneau, ce qui est assez rare pour le retable du maître-autel, à cette époque, et il se présente simplement comme l’encadrement d’un tableau central.

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