L'Office de Tourisme du Pays de Trie et du Magnoac
 

Histoire par ordre alphbetique          Histoire de Castelnau-Magnoac          Histoire de Trie-sur-Baïse

Alcide Curie-Seimbres

Alcide Curie-Seimbres est né le 18 septembre 1815 à Trie-sur-Baïse. En 1837, il fait ses débuts d’avocat à la Cour d’Appel de Pau. Son père, Louis Curie-Seimbres, fut Juge de Paix, élu du canton, puis Maire de Trie pendant 32 ans. Il fit construire, sur la Baïse, le magnifique pont de pierre à une seule arche, en voûte. A partir…

Création de Castelnau

Comme un certain nombre de Castelnau, la ville est caractérisée par son église et à l’origine, son château, logés sur la partie la plus haute que l’on atteint difficilement par une route en lacets sur le versant Ouest, plus droite généralement sur le versant Est. Comme son nom l’indique, Castelnau doit son origine à son ancien château édifié, au XIIIe…

De la Révolution à la guerre

Lors de la Révolution tout se passa dans le calme à Trie. En 1793, Trie eut son club de Jacobins appelé « La Société Montagnarde et Républicaine de Trie ». En 1814, les alliés de l’invasion, Anglais, Espagnols, Portugais suivirent les troupes françaises qui se retiraient sur Toulouse. Trie fut alors envahie et le souvenir de ce passage resta fort vivace pendant…

Des débuts laborieux

La ville se construisit, son fonctionnement se mit en place. Et comme annoncé, les habitants de Trie durent se ruiner pour construire leur Bastide : monuments publics, églises, fortifications. Les terres, auparavant sans valeur, commençaient à être défrichées : bientôt elles pourraient être productrices. La Bastide, encore à l’état embryonnaire, se développait petit à petit dans la précarité… lorsque arrivèrent…

Des fléaux à répétitions

Dans la seconde moitié du XVIème siècle, Trie fut touchée par les guerres de religion comme le reste de la région. Ces guerres de religion qui opposaient les protestants aux catholiques, marquèrent fortement l’histoire de Trie. Au mois d’août 1569, une troupe de Montgonmery (capitaine réformé), passa à Trie pour se rendre à Navarrenx alors qu’une autre passait par Lannemezan….

Eglise Notre-Dame des Neiges

L’église Notre Dame des Neiges fut construite à partir de 1325; sa légende est des plus originales : « Les notables de la ville s’étaient réunis pour choisir l’emplacement de la chapelle. Ne réussissant pas à se mettre d’accord, ils décidèrent de se quitter. En sortant, ils se rendirent compte qu’il avait neigé. Ceci se passait au mois d’août. Seul un…

Fondation de la Bastide

D’un contrat de paréage, c’est à dire un contrat pour l’exploitation d’une terre, naît la Bastide de Trie-sur-Baïse en 1323. Trie est une de ces villes qui ont été construites à la fin du XIIIème siècle début XIVème sous le nom de Bastide : Rabastens, Miélan, Mirande, Tournay, Boulogne sur Gesse…. Ce contrat aux allures de pacte entre les futurs…

L’âge d’or de la ville

Le XVème siècle s’impose comme l’âge d’or de la ville. Les bourgeois se sont bien enrichis, on ne sait trop comment d’ailleurs; la ville a annexé Lalanne et Sestias. Le monastère des Carmes participe largement à la prospérité de la ville. De plus, la ville s’est étoffée: les fortifications sont devenues opérationnelles avec l’existence d’une double enceinte. Une citadelle de…

L’évolution de Castelnau

La population de Castelnau s’accroît jusqu’au milieu du 19e, grâce à sa fonction commerciale constituée surtout par ses marchés, qui sont à cette époque les troisièmes du département : on y trouve vin, grains, volaille, bétail… La population locale culmine alors 1700 habitants. Le Castelnau actuel a été modelé lors de cette période de relative prospérité : en effet, de…

La Collégiale du XIVe siècle

Cet édifice dont le clocher, à caractère militaire, est unique en son genre ainsi que les stalles en chêne sculpté du XVIe siècle installées dans le choeur, la richesse architecturale de l’ensemble du bâti classé aux Monuments Historiques ainsi que la qualité artistique de l’intérieur : nef, chapelles latérales, choeur dont les stalles du XVIe siècle en chêne sculpté sont…

La Mairie, sa place et la halle

La place La place (y compris la mairie et l’église) a 100 mètres de long et 75 mètres de large. C’est sur cette même place que fut planté le pieu (« pau » en gascon) en signe de la nouvelle bastide. La nouvelle bastide n’avait d’existence officielle qu’à compter de ce jour. L’emplacement où ce pieu aurait pu être planté serait là-même…

La Voie ferrée Lannemezan-Auch

En 1920, des travaux de construction d’une ligne Lannemezan-Auch sont commencés. La ligne ne verra jamais le jour, mais il reste encore trois tunnels, un viaduc et quelques ouvrages d’art ! Ci-contre, le trajet prévu sur une carte ferroviaire de 1921 : la ligne devait partir vers le nord en passant par Clarens et Galan puis bifurquer vers l’est à…

Le Cloître du Monastère des Carmes

En 1569 au mois d’août, Montgommery, capitaine « huguenot » passant dans la contrée, dévasta tout sur son passage: églises, maisons presbytérales, … La ville de Trie ne fut pas prise. Les troupes n’avaient ni le temps ni le loisir d’assiéger la ville; par contre le monastère situé dans le faubourg et peu défendu fut brûlé et les moines jetés dans le…

Le Monastère des Carmes

Un monastère se construit à Trie : le monastère des Carmes. Il est aussi intéressant que capital de se pencher sur l’origine du mot: il vient en fait du Mont Carmel (Syrie), mont sur lequel s’étaient retirés des ermites pour constituer l’ordre des Carmes. Ce dernier prescrivait l’abstinence perpétuelle, le jeûne, la pratique du silence et la pauvreté. Au XVème…

Le type de construction de Castelnau

Les vieux quartiers de Castelnau sont composés de nombreuses maisons à colombages (elles sont, pour la plupart recouvertes de crépis), dans lesquels, faute de place on enjambait les ruelles par des passerelles (comme encore aujourd’hui celle de la rue des Chapeliers). Les bâtiments en pierre, à l’exception de la collégiale et autrefois du couvent des Clarisses (situé alors sur la…

Les cagôts

Au Moyen-Age on désignait ainsi certains hommes que l’on appelait aussi « capots », « lépreux », « gahets », ou parfois « juifs », « chrestiaas », « crétins », « bohémiens », … De quelle race étaient-ils donc? Incertaine… descendants des goths? Des sarrasins ? Leur condition était telle que l’on faisait d’eux des parias de la société. Vrais ou faux lépreux, ces « chrestiaas » faisaient l’objet de mesures d’exclusion dans les bastides….

Les enceintes de la Bastide

  Les portes Dans la bastide originelle, les portes étaient au nombre de quatre : « Eth portau deth devath » au bout de la rue du Padouen, tout près duquel venait autrefois passer la Baïse. Cette porte fut démolie à la seconde moitié du XVIIIème siècle. Au milieu du carrefour se trouvait alors le « casteth » qu’on appelait aussi « grosse tour ». Une…

Les Padouens, les Hôpitaux

Les padouens étaient des terrains vagues servant à la dépaissance des animaux. Ce mot est issu du latin « padere » et a donné les termes: paoden, pascua, … Ces terrains étaient à la disposition des consuls et de la communauté. Ils se situaient en dehors de la ville, mais cependant dans le paréage. Deux de ces padouens ont pu être localisés…

Les Places

 LA PLACE DU FOIRAIL Elle occupait, après la destruction du couvent des Clarisses les actuelles places de l’Estelette et de la Résistance. LA PLACE DE L’EGLISE Cette place, était au cœur du bourg castral primitif. Elle a été dégagée au même moment et pour les mêmes raisons que les autres places du village, à la fin du siècle dernier, lorsque…

Maison des avocats

Maître Vignaux, ancien bâtonnier du barreau de Toulouse et magnoacais depuis plusieurs générations, avait fait don de sa maison au barreau français. La « fondation Vignaux » a vu le jour en 1972, avec 21 chambres. Cette belle demeure, située en haut de la place de la Volaille, permettait, jusqu’à sa date de fermeture en 2002, d’accueillir des avocats à…

Musée du Corps Franc Pommiès

Le Corps Franc Pommiès, est une armée, clandestine à l’origine, révélée ensuite au grand jour, qui s’est illustrée durant la deuxième guerre mondiale. Elle était essentiellement composée de volontaires.     Le CFP est né à la suite de la dissolution, en 1942, de l’armée autorisée, en zone libre, par l’armistice du 22 juin 1940. Les cadres de cette armée…

Categories: Histoire