L'Office de Tourisme du Pays de Trie et du Magnoac
 

Lors de la Révolution tout se passa dans le calme à Trie. En 1793, Trie eut son club de Jacobins appelé « La Société Montagnarde et Républicaine de Trie ». En 1814, les alliés de l’invasion, Anglais, Espagnols, Portugais suivirent les troupes françaises qui se retiraient sur Toulouse. Trie fut alors envahie et le souvenir de ce passage resta fort vivace pendant longtemps. Les Français étaient plus maraudeurs et indisciplinés que les Anglais qui payaient tout.  En 1832, l’insurrection des paysans, qui ne voulaient pas payer de taxe et être plus libres, provoqua une émeute qui fit plusieurs blessés et occasionna de nombreuses dégradations. Le mouvement, qui n’était pas une sédition, prit une ampleur énorme : 6000 personnes, disait-on, y participèrent, si bien que la ville dut retirer les taxes sur le champ. Mais c’est la prospérité de Trie qui en pâtît longtemps. Lors des élections de 1848, le canton de Trie suivit le mouvement général et vota à une majorité écrasante : Louis Napoléon Bonaparte. Mais avant 1848, le cens de 200 francs ne permettait qu’à 26 électeurs sur les 9817 habitants du canton de Trie de voter.    Ce que nous pouvons dire sur la guerre de 14/18 c’est qu’elle ne souleva pas l’enthousiasme de la population triaise. Durant cette période, le docteur Nogaro administra à Trie un hôpital pour soigner les blessés de guerre.

Les Monuments: Le Monastère des Carmes

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