L'Office de Tourisme du Pays de Trie et du Magnoac
 

Fondation de la Bastide

D’un contrat de paréage, c’est à dire un contrat pour l’exploitation d’une terre, naît la Bastide de Trie-sur-Baïse en 1323. Trie est une de ces villes qui ont été construites à la fin du XIIIème siècle début XIVème sous le nom de Bastide : Rabastens, Miélan, Mirande, Tournay, Boulogne sur Gesse…. Ce contrat aux allures de pacte entre les futurs…

Des débuts laborieux

La ville se construisit, son fonctionnement se mit en place. Et comme annoncé, les habitants de Trie durent se ruiner pour construire leur Bastide : monuments publics, églises, fortifications. Les terres, auparavant sans valeur, commençaient à être défrichées : bientôt elles pourraient être productrices. La Bastide, encore à l’état embryonnaire, se développait petit à petit dans la précarité… lorsque arrivèrent…

L’âge d’or de la ville

Le XVème siècle s’impose comme l’âge d’or de la ville. Les bourgeois se sont bien enrichis, on ne sait trop comment d’ailleurs; la ville a annexé Lalanne et Sestias. Le monastère des Carmes participe largement à la prospérité de la ville. De plus, la ville s’est étoffée: les fortifications sont devenues opérationnelles avec l’existence d’une double enceinte. Une citadelle de…

Des fléaux à répétitions

Dans la seconde moitié du XVIème siècle, Trie fut touchée par les guerres de religion comme le reste de la région. Ces guerres de religion qui opposaient les protestants aux catholiques, marquèrent fortement l’histoire de Trie. Au mois d’août 1569, une troupe de Montgonmery (capitaine réformé), passa à Trie pour se rendre à Navarrenx alors qu’une autre passait par Lannemezan….

De la Révolution à la guerre

Lors de la Révolution tout se passa dans le calme à Trie. En 1793, Trie eut son club de Jacobins appelé « La Société Montagnarde et Républicaine de Trie ». En 1814, les alliés de l’invasion, Anglais, Espagnols, Portugais suivirent les troupes françaises qui se retiraient sur Toulouse. Trie fut alors envahie et le souvenir de ce passage resta fort vivace pendant…

Le Monastère des Carmes

Un monastère se construit à Trie : le monastère des Carmes. Il est aussi intéressant que capital de se pencher sur l’origine du mot: il vient en fait du Mont Carmel (Syrie), mont sur lequel s’étaient retirés des ermites pour constituer l’ordre des Carmes. Ce dernier prescrivait l’abstinence perpétuelle, le jeûne, la pratique du silence et la pauvreté. Au XVème…

Eglise Notre-Dame des Neiges

L’église Notre Dame des Neiges fut construite à partir de 1325; sa légende est des plus originales : « Les notables de la ville s’étaient réunis pour choisir l’emplacement de la chapelle. Ne réussissant pas à se mettre d’accord, ils décidèrent de se quitter. En sortant, ils se rendirent compte qu’il avait neigé. Ceci se passait au mois d’août. Seul un…

Le Cloître du Monastère des Carmes

En 1569 au mois d’août, Montgommery, capitaine « huguenot » passant dans la contrée, dévasta tout sur son passage: églises, maisons presbytérales, … La ville de Trie ne fut pas prise. Les troupes n’avaient ni le temps ni le loisir d’assiéger la ville; par contre le monastère situé dans le faubourg et peu défendu fut brûlé et les moines jetés dans le…

Les cagôts

Au Moyen-Age on désignait ainsi certains hommes que l’on appelait aussi « capots », « lépreux », « gahets », ou parfois « juifs », « chrestiaas », « crétins », « bohémiens », … De quelle race étaient-ils donc? Incertaine… descendants des goths? Des sarrasins ? Leur condition était telle que l’on faisait d’eux des parias de la société. Vrais ou faux lépreux, ces « chrestiaas » faisaient l’objet de mesures d’exclusion dans les bastides….

Les enceintes de la Bastide

  Les portes Dans la bastide originelle, les portes étaient au nombre de quatre : « Eth portau deth devath » au bout de la rue du Padouen, tout près duquel venait autrefois passer la Baïse. Cette porte fut démolie à la seconde moitié du XVIIIème siècle. Au milieu du carrefour se trouvait alors le « casteth » qu’on appelait aussi « grosse tour ». Une…

La Mairie, sa place et la halle

La place La place (y compris la mairie et l’église) a 100 mètres de long et 75 mètres de large. C’est sur cette même place que fut planté le pieu (« pau » en gascon) en signe de la nouvelle bastide. La nouvelle bastide n’avait d’existence officielle qu’à compter de ce jour. L’emplacement où ce pieu aurait pu être planté serait là-même…

Les Padouens, les Hôpitaux

Les padouens étaient des terrains vagues servant à la dépaissance des animaux. Ce mot est issu du latin « padere » et a donné les termes: paoden, pascua, … Ces terrains étaient à la disposition des consuls et de la communauté. Ils se situaient en dehors de la ville, mais cependant dans le paréage. Deux de ces padouens ont pu être localisés…