L'Office de Tourisme du Pays de Trie et du Magnoac
 

Le Magnoac (ancien domaine antique de Magnus) composait autrefois avec les Nestes, la Barousse et l’Aure le pays des Quatre-Vallées.

Sa capitale (de castellum novum : château neuf) s’est installée à son point culminant (385m.) avec un château édifié au XIIIe siècle par Sanche II. Ses maisons à colombages forment un ensemble pittoresque autour de la vaste place de l’Estelette, avec fontaine, monument aux morts et imposante halle.
Le bâtiment de l’ancienne école Sévigné est remarquable.
L’église collégiale de l’Assomption a été édifiée vers 1550 au cœur du bourg castral primitif. Sa tour-clocher comprend elle-aussi des colombages, ce qui est rare pour les églises de la région. La présence de meurtrières et de trous d’arquebuse lui donnait une fonction défensive. A l’intérieur, parmi les nombreux trésors, citons une borne milliaire antique transformée en bénitier et l’ancien orgue de Saint-Sever-de-Rustan, arrivé ici après une histoire mouvementée.
………-……. est réputé pour ses élevages de palmipèdes et ses produits du terroir. La culture principale est le maïs. Pour son irrigation, la Compagnie des Coteaux de Gascogne a réalisé en 2007 un vaste plan d’eau de 75 ha à l’ouest de la commune. Alimenté par la Gèze et bien intégré dans le paysage, il est apprécié et fréquenté par les promeneurs.
Un émouvant mémorial et un musée-café rendent hommage à une armée clandestine de la Résistance française qui harcela l’occupant nazi dans le grand sud-ouest, multipliant les actions spectaculaires et étant le premier régiment français à libérer Berlin : Le Corps franc Pommiès.

Le Corps Franc Pommiès, est une armée, clandestine à l’origine, révélée ensuite au grand jour, qui s’est illustrée durant la deuxième guerre mondiale. Elle était essentiellement composée de volontaires.
Le CFP est né à la suite de la dissolution, en 1942, de l’armée autorisée, en zone libre, par l’armistice du 22 juin 1940. Les cadres de cette armée se dispersèrent en emportant des armes et du matériel. Ils étaient principalement originaires des garnisons de Tarbes, Pau et Auch. Commença alors une période d’existence secrète, assortie de toutes les opérations traditionnelles de résistance.
e capitaine André Pommiès en prit le commandement sous le pseudonyme «Le Bordelais». De nombreux civils, notamment des jeunes, réfractaires au STO, le rejoignirent dans le maquis. Le CFP comptait huit mille hommes, tous volontaires, dont six mille étaient armés, les autres se consacrant à des opérations logistiques tout aussi nécessaires.
Le 10 février 1945, le CFP devint le 49èRI. ll avait défilé ouvertement à Toulouse le 3 septembre 1944. Il prit une part essentielle dans la libération du Sud­-Ouest. ll fut divisé en deux groupes. L’un prit la direction de la Pointe de Grave pour y combattre. L’autre, par le centre et l’est, alla jusqu’à Stuttgart. Il avait franchit le Rhin à Spire. Ses hauts faits de gloire, parmi tant d’autres, sont la victoire d’Autun (Saône et Loire), la libération de l’Alsace et la prise de Stuttgart. Du maquis à la victoire finale, cette héroïque aventure coûta la vie à cinq cent soixante-quatorze combattants du CFP-49èRI, leurs noms sont gravés dans la pierre du Mémorial National de Castelnau-Magnoac.
Ce régiment connut les honneurs de trois défilés prestigieux. Devant le général de Gaulle. le 8 mai 194, à Stuttgart; dans les rangs de la Première Armée Française, avec les chars du général Leclerc, à Paris, le 18 juin 1945; en compagnie des Alliés·, lors du défilé de la victoire, porte de Brandebourg, à Berlin, le 7 septembre 1945. Enfin témoignage supplémentaire d’estime et de reconnaissance, le CFP-49è RI fut le premier régiment français à tenir garnison dans Berlin occupée.

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